Que vive le temps mort
Texte & musique: Romain Chollet
Tu as beau vouloir faire main basse sur le présent
En grand écart, à cheval sur les sables mouvants
De l’atrésie d’un sablier intemporel
Même s’il meurt chaque seconde il demeure éternel
Tu as beau vouloir mettre un temps mort dans ton monde
Tu peux me croire, je connais sa longueur d’onde
Il se consume de manière perpétuelle
S’il décède chaque instant, il reste éternel
Mais sache qu’il excite mon âme et la calme ensuite
Pour qu’à nouveau je réclame encore une ligne de fuite
Je le sais capable de suturer mes blessures
Mais irrattrapable comme un verbe au futur
Qui reste en constante vitesse de croisière
Dévore mes jours en mouvement continu
Du coup, uniformément, eh bien moi j’accélère
Et j’accélère
T’es né dans mon berceau tu crèveras dans mon cimetière
Je suis prisonnier du temps et de son espace contigu
Tu soulèves le soleil à chaque coin de la terre
Chaque instant sur terre
De cette histoire en guise de conclusion
Tu peux me croire, j’ai pris mes positions
Si d’habitude j’ai une paresse en forme de flamme
je n’aurais qu’à me lever bien moins tard
Ou ne m’en prendre qu’à moi-même
Car sache qu’il excite mon âme et la calme ensuite
Pour qu’à nouveau je réclame une ultime ligne de fuite
Je te sais capable de suturer mes blessures
Mais irrattrapable comme un verbe au futur
Qui reste en constante vitesse de croisière
Dévore mes jours en mouvement continu
Du coup, uniformément, eh bien moi j’accélère
Et j’accélère
T’es né dans mon berceau tu crèveras dans mon cimetière
Je suis prisonnier du temps et de son espace contigu
Tu soulèves le soleil à chaque coin de ma tête
Chaque instant sur terre
Tu restes en constante vitesse de croisière
Dévore mes jours en mouvement continu
Du coup, uniformément, eh bien moi j’accélère
Et j’accélère
T’es né dans mon berceau tu crèveras dans mon cimetière
Je suis prisonnier du temps et de son espace contigu
Tu soulèves le soleil à chaque coin de ma tête
Chaque instant sur terre
Pas une vie
Texte & musique: David Tschopp
Passer sa vie derrière quelqu’un
À le suivre comme un chien
Et quelle que soit l’humeur
S’adapter au moindre changement
Sans jamais poser de question
Question de vie ou de mort
Et les horaires irréguliers
Selon la luminosité
Voilà vraiment un triste sort
Ce n’est pas une vie
À fuir les rayons du soleil
Ce n’est pas une vie
On a pas le droit au sommeil
Ce n’est pas une vie
À vivre comme un parasite
Mais c’est ainsi
On ne peut pas quitter son orbite
Qu’on soit né lié à un roi
À un esclave ou à un rat
C’est finalement le même topo
Noble de coeur ou scélérat
On n’a pas vraiment le choix
Il faut lui coller à la peau
Mais si le comble des malheurs
Vous dépendez d’un saule pleureur
Vous mourrez dans votre berceau
Ce n’est pas une vie
À fuir les rayons du soleil
Ce n’est pas une vie
On a pas le droit au sommeil
Ce n’est pas une vie
À vivre comme un parasite
Mais c’est ainsi
On ne peut pas quitter son orbite
On a créé les droits de l’Homme
Et on protège les animaux
Mais si nombreuses qu’on les dénombre
Personne ne donne de droits aux ombres
Ce n’est pas une vie
À fuir les rayons du soleil
Ce n’est pas une vie
On a pas le droit au sommeil
Ce n’est pas une vie
À vivre comme un parasite
Mais c’est ainsi
On ne peut pas quitter son orbite
Soleil d’argent
Texte & musique: Romain Chollet
À l’heure où elle témoigne
de ce qu’il s’est passé
Perdue dans montagnes
La Suisse est armée
Face à tous ceux qui ont la poigne
Si peu entraînée
Et dos au même parti qui gagne
Depuis des années
Ces gens qui tout petits avaient déjà le don de corruption
De haine facile, de chantage, d’égoïsme et de dérision
Certains n’ont pas peur
De tenter d’essayer
Quitte à mourir de douleur
De ramener l’égalité
Nous ne voulons pas de ton soleil
Nous ne voulons pas de ton soleil
Ton soleil d’argent
Ton soleil d’argent
Le même tableau, le même schéma
Partout se reproduit
À Davos, à Gênes, aux États-Unis
Mais ne t’en fais pas, le sang écarlate
De tes opposants
Ne salira pas ta belle cravate
Ni ton beau blouson
La seule lumière et la couleur qui t’habitent
C’est le gris clair de ton coeur et de tes pupilles
Certains n’ont pas peur
De tenter d’essayer
Quitte à mourir de douleur
De ramener l’égalité
Nous ne voulons pas de ton soleil
Nous ne voulons pas de ton soleil
Ton soleil d’argent
Ton soleil d’argent
C’est ta vie
Texte & musique: David Tschopp
On dit souvent qu’avec des si
On mettrait Paris en bouteille
Toi si tu pouvais boire Paris
T’aurais toujours soif pour Marseille
Parfois dans tes moments d’absence
Tu rêves de partir en voyage
Les paysages tu t’en balances
Ce qui t’intéresse c’est les cépages
T’as toujours dit que c’était pas dangereux
Que toi l’alcool, ça te rend joyeux
Tu ferais pas de mal à une mouche
T’arriverais pas tellement tu louches
C’est ta vie, c’est comme ça
Heureux, malheureux tu bois
Où que tu t’envoles, quoi que tu fasses
T’as toujours une fiole dans ta besace
C’est ta vie, c’est ton droit
Ça ne regarde que toi
Ton ivresse c’est ton trésor
Tu la transportes dans ton corps
On dit souvent qu’avec des si
On mettrait Paris en bouteille
T’en boirais bien quelques décis
S’il en reste un peu de la veille
Certains ont de l’alcool dans le sang
Mais toi t’es pas de la même école
Ton deux pour mille il est constant
Il y a du sang dans ton alcool
Tu crois toujours que c’est sans danger
En plus ça t’aide à te lâcher
T’es moins coincé, t’es plus marrant
T’es même meilleur au volant
C’est ta vie, c’est comme ça
Heureux, malheureux tu bois
Où que tu t’envoles, quoi que tu fasses
T’as toujours une fiole dans ta besace
C’est ta vie, c’est ton droit
Ça ne regarde que toi
Ton ivresse c’est ton trésor
Tu la transportes dans ton corps
On dit souvent qu’avec des si
On mettrait Paris en bouteille
Avec des si toi aujourd’hui
Tu referais l’histoire, mais pas pareil
T’es prisonnier de ta mémoire
Qui te renvoie sans cesse ces images
L’homme étendu sur le trottoir
Et les traces de ton dérapage
Bien sûr que l’alcool c’est pas risqué
Quand on est doux comme un agneau
Mais un agneau ça peut tuer
Pour ça pas besoin d’avoir des crocs
C’est ta vie, c’est comme ça
Heureux, malheureux tu bois
Où que tu t’envoles, quoi que tu fasses
T’as toujours une fiole dans ta besace
C’est ta vie, mais tu vois
Ça ne regarde pas que toi
Ton ivresse, ce trésor
Peut aussi causer tu tort
Ton ivresse, ce trésor
Pourrait même causer la mort